jeudi 28 mai 2009

Stage pyrénées : Jour 3 (23/05/09) - La Rando

Nouveau réveil à 7h00-7h15 en fanfare et en trompette (les murs en vibrent encore).


Gros petit dèj (1 kiwi ? Ben non, toujours pas ! Ils sont pas murs !) pour partir vers 9h00 pour la troisième étape et la montée du Pla d’Adet qui, depuis que nous l’avions jaugé de loin, nous avait donné des cauchemars pour la nuit. Le programme du jour est donc : échauffement jusqu’à la route des lacs puis Pla d’Adet….
Le ciel est chargé de nouveau ce matin. Départ à l’heure ; les plus courageux disent : « S’il pleut je fais demi-tour ! »

Après seulement 500 m de vélo, les premières gouttes apparaissent…. Finalement nous prenons la direction du Plat d’Adet, à froid…


Parcours 3 :
Vieille Aure, Montée et descente du Pla d’Adet, Saint-Lary puis succession de faibles montées jusqu’à Fabian sur la commune d’Aragnouet avant de prendre la route des Lacs fermée aux voitures au moment où nous l’empruntons (nous croiserons tout de même quelques véhicules). En fait, la dernière partie de la route pour atteindre le lac de Cap de Long était impraticable. Après la montée jusqu’au lac d’Orédon, la redescente jusqu’à Fabian. Puis retour au gite par Saint-Lary. 75 km … presque 5h00


Vous trouverez dans l'archive 2009-m05-23-Ancizan.zip les fichiers gps, Google Earth, etc ...

(supprimer la partie _renamed à la fin du fichier)


Départ prudent en direction du Pla d’Adet où nous attend notre destin. Soudain Jacques démarre et maintient l’effort en jetant quelques coups d’œil sur ses arrières … Personne ne bronche ! Encouragé, Jacques franchit la pancarte du camping, semble hésiter et se laisse finalement rattraper. La pancarte de Saint-Lary se jouera finalement 1 km plus loin. Précoce, Jacques ?

Enfin, nous arrivons au pied de la montée du Pla d’Adet.


Pendant que les autres membres du groupe s’éloignent, l’expert et GDB installe une mini-caméra sur le vélo de l’expert. Il prendra le départ en dernière position avant de remonter tout le monde. Le départ du Pla d’Adet, très raide, calme les ardeurs.







Le vent d’Ouest fait sentir sa présence dés que le terrain se découvre. Quelques gouttes de pluie viennent également s’en mêler mais sont très supportables tant les organismes s’échauffent dans cette épreuve. La pente devient plus clémente au fur et à mesure de la montée. Romu en profitera pour revenir sur Laurent avant que celui-ci, impérial, ne s’échappe définitivement en fin de montée où la pente se redurcit à nouveau.










Cyril sera le dernier et le huitième à rejoindre le sommet. Le groupe redescend alors pour retrouver Jacques arrêté, dans le doute, au carrefour de la route d’Espiaube 170 m plus bas et 3 km plus loin.
Le début de la descente est difficile en raison des rafales de vent qui nous obligent à tenir fermement le guidon du vélo afin d’en limiter les embardées. Heureusement, la route revient à couvert et le groupe peut enfin lâcher les freins.

Cette descente sera fatale au boyau arrière de notre ami Pat. 10 mn plus tard après avoir débattu de la résistance comparée des boyaux et des pneus et de leurs différentes qualités, et après l’ingérence de Jacques dans les opérations de changement de boyaux (et sous les « encouragements » de notre prez), nous pouvons repartir, Pat avec un boyau neuf.

Nous empruntons alors la route départementale vers l’Espagne. Le groupe, face au vent, soutient l’effort dans la succession de côtes et de descentes modérées, au prix de la perte de certains de ces membres : d’abord Jacques, puis Cyril, puis un groupe, composé du Prez, de la Crampe et de GDB, prétextant d’attendre les retardataires pour souffler un peu. Un arrêt au début de la route des lacs permettra à Cyril de rejoindre ce dernier groupe et d’entamer la montée à 4 sur un rythme propice à soulager les organismes déjà rudement éprouvés et souffrant déjà sous la température croissante.

La montée sous le soleil est magnifique. Une barrière ainsi qu’une voiture de la police municipale interdit le passage aux voitures mais les vélos peuvent passer ; nous croiserons tout de même quelques véhicules trop rares pour gâcher la tranquillité du site.


Aux quelques cascades rencontrées et qui apportent une fraicheur bienfaisante viennent bientôt s’ajouter quelques plaques de neige qui se font de plus en plus nombreuses.


Une marmotte a bien traversé notre route mais Laurent reste le seul ours que nous ayons rencontré du Week-end. Au fur et à mesure, les débris végétaux et les cailloux, abandonnés par les congères maintenant fondues, encombrent la route.


Cyril est maintenant quelques mètres plus bas. Peu avant l’arrivée au lac d’Orédon, Jeff redescend à notre rencontre et nous informe que la neige a envahi la route et que le reste du groupe essaie de franchir les obstacles à pied. Le Prez choisit de rester avec Jeff, tandis que la Crampe et GDB décident de rejoindre les autres. La montée se transforme en Cross Country, obligeant parfois à poursuivre à pied. Après avoir vu redescendre tous les autres membres du groupe, nous atteignons enfin la plate-forme du Lac d’Orédon qui s’étend sous nos yeux. Malgré la route presque complètement envahie par la neige, la Crampe fera une tentative vers le lac de Cap de Long.


Nous rebroussons chemin laborieusement pour retrouver le groupe (sans le Prez et Jeff qui ont décidé de rentrer et Jacques qui cherche ses lunettes plus bas). La descente magnifique réclame néanmoins toute notre attention en raison des débris présents sur la route.



Le retour par la route départementale sera l’occasion de mettre un peu de rythme dans cette sortie avec une vitesse jusqu’à Saint-Lary comprise entre 50 et 60 km/h.

Avant d’arriver au gite, la résistance des boyaux est de nouveau mise à mal avec une nouvelle crevaison pour Pat qui avait décidé de prolonger la sortie avec quelques courageux (l’expert, le mécano et la Crampe). Un changement de roue éclair et les voilà repartis jusqu’à Arreau pour faire la montée d’Ardengost.

Pendant ce temps, les récents arrivés effectuent un exercice de transition douloureux, pour la plupart, mais qui justifie le futur plaisir de quelques bières.

En attendant les courageux partis glaner des points au challenge de la montagne, Le Prez et Jean Roucasse (Jeff) concoctent un fabuleux repas avec du riz et des … légumes… (C’est quoi ça ? y’a pas de pates ??)


Une très légère sieste pour certains, le temps restant étant compté pour aller a la chasse aux cadeaux. « Si pas de cadeaux tu ramènes, en stage tu ne retourneras pas »…

C’est en tenue plus civilisée que notre ennéade part en conquête du « cadeau » souvenir. De plus la mission est de trouver un cadeau pour remercier PP de son accueil et de CENSURÉ… On finira par trouver une pelle a tarte avec le manche en forme de teckel irradié…

Intersport, bibloland et produitduterroirquicoutecher visité, nous suivons les conseils d’une commerçante du coin pour le resto… ce soir on mange chez Lulu… En effet, la décision a été prise, il faut aussi goûter à la spécialité du coin, la garbure, (soupe avec tout ce qui peut-être manger…)

Retour au gîte pour le traditionnel goûter (bière TUC). Et se reposer un peu ! !

20h00, départ vers le resto pour notre dernière soirée, un resto en pleine montagne, dans un cadre sympathique. Garbure, assiette de charcuterie, Mouton (ou porc pour l’expert qui ne fait jamais comme les autres ! !) grillé, frites/salade/haricots, et dessert…. Tout cela arrosé de polyphénols bien évidement…

La fatigue étant bien présente et le réveil du lendemain, décalé 1h plus tôt pour partir à 8h00, impose à tous de partir se coucher direct après le repas…

Les Photos :

Stage pyrénées

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire